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L'heure mauve

by Pierre Lapointe

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1.
Que j’aime voir, chère indolente De ton corps si beau Comme une étoile vacillante Miroiter la peau ! Sur ta chevelure profonde Aux âcres parfums Mer odorante et vagabonde Aux flots bleus et bruns Comme un navire qui s’éveille Au vent du matin Mon âme rêveuse appareille Pour un ciel lointain Tes yeux, où rien ne se révèle De doux ni d’amer Sont deux bijoux froids où se mêle L’or avec le fer À te voir marcher en cadence Belle d’abandon On dirait un serpent qui danse Au bout d’un bâton Sous le fardeau de ta paresse Ta tête d’enfant Se balance avec la mollesse D’un jeune éléphant Et ton corps se penche et s’allonge Comme un fin vaisseau Qui roule bord sur bord et plonge Ses vergues dans l’eau Comme un flot grossi par la fonte Des glaciers grondants Quand l’eau de ta bouche remonte Au bord de tes dents Je crois boire un vin de Bohème Amer et vainqueur Un ciel liquide qui parsème D’étoiles mon cœur !
2.
Je caresse le souvenir de ton corps qui danse Porté par le flot du désir, comme pris par la transe Ta chevelure noir fusain trace les sillages Qui ornent les traits du dessin de ton beau visage Je suis la fusée de la nuit en acier ardent Celle qu’on aperçoit et qui fuit dans le firmament Ta peau douce couleur de l’or devient tourmaline Tu seras mon conquistador saoul d’adrénaline Tu restes debout comme un phare nu et glorieux Et tu dévores de ton regard mon sexe joyeux Résisterons-nous aux tumultes du temps qui chantonne La prière des catapultes que l’amour espionne Sous ta peau, chacun de tes muscles appelle mes mains Et dans une envolée je brusque ton calme bassin Je cherche à l’entrée de ta bouche l’hypocras des dieux Et je bois comme l’oiseau-mouche ton nectar crémeux Je sais que dans un autre monde, nous étions amants Pour nous, les étoiles fécondes meurent dans l’océan
3.
Les blés sont mûrs et la terre est mouillée Les grands labours dorment sous la gelée L’oiseau si beau, hier, s’est envolé La porte est close sur le jardin fané Comme un vieux râteau oublié Sous la neige je vais hiverner Photos d’enfants qui courent dans les champs Seront mes seules joies pour passer le temps Mes cabanes d’oiseaux sont vidées Le vent pleure dans ma cheminée Mais dans mon cœur je vais composer L’hymne au printemps pour celle qui m’a quitté Quand mon amie viendra par la rivière Au mois de mai, après le dur hiver Je sortirai, bras nus, dans la lumière Et lui dirai le salut de la terre Vois, les fleurs ont recommencé Dans l’étable crient les nouveaux-nés Viens voir la vieille barrière rouillée Endimanchée de toiles d’araignée Les bourgeons sortent de la mort Papillons ont des manteaux d’or Près du ruisseau sont alignées les fées Et les crapauds chantent la liberté Et les crapauds chantent la liberté
4.
Dernier jour d’octobre, sans faire de bruit, tu es parti On ne s’est pas dit au revoir Ce soir je pense très fort à toi Comme tu vois, je ne t’oublie pas Je reste convaincu que même ceux qui ne sont plus Peuvent très bien nous entendre Par-delà les frontières, bien au-delà des cendres Et pour toi je chante un hymne à l’automne Novembre frissonne déjà, l’hiver est presque là Et ta voix résonne tout autour de moi Ami, oui, tu me manqueras Déjà il se fait tard et je sens le cafard qui se marie aux doutes As-tu aimé ta vie ? J’ose croire que oui Toutes les mélodies que tu nous as laissées raconteront ton histoire Elles resteront vivantes, prolongeront ta vie Et pour toi je chante un hymne à l’automne Novembre frissonne déjà, l’hiver est presque là Et ta voix résonne tout autour de moi Ami, oui, tu me manqueras Les arbres dégarnis de leurs feuilles jaunies ont l’air de pleurer ton absence J’attendrai le printemps, que la vie recommence Je sais que les départs arrivent tôt ou tard, qu’importe les croyances Je repense aux récits de tes aventures, de tes romances Et pour toi je chante un hymne à l’automne Novembre frissonne déjà, l’hiver est presque là Et ta voix résonne tout autour de moi Ami, oui, tu me manqueras
5.
Sag mir wo die Blumen sind Wo sind sie geblieben? Sag mir wo die Blumen sind Was ist geschehn? Sag mir wo die Blumen sind? Mädchen pflückten sie geschwind Wann wird man je verstehn? Wann wird man je verstehn? Sag mir wo die Mädchen sind Wo sind sie geblieben? Sag mir wo die Mädchen sind Was ist geschehn? Sag mir wo die Mädchen sind? Männer nahmen sie geschwind Wann wird man je verstehn? Wann wird man je verstehn? Sag mir wo die Männer sind Wo sind sie geblieben? Sag mir wo die Männer sind Was ist geschehn? Sag mir wo die Männer sind? Zogen fort, der Krieg beginnt Wann wird man je verstehn? Wann wird man je verstehn? Sag wo die Soldaten sind Wo sind sie geblieben? Sag wo die Soldaten sind Was ist geschehn? Sag wo die Soldaten sind? Über Gräbern weht der Wind Wann wird man je verstehn? Wann wird man je verstehn? Sag mir wo die Gräber sind Wo sind sie geblieben? Sag mir wo die Gräber sind Was ist geschehen? Sag mir wo die Gräber sind? Blumen blühn im Sommerwind Wann wird man je verstehn? Wann wird man je verstehn? Sag mir wo die Blumen sind Wo sind sie geblieben? Sag mir wo die Blumen sind Was ist geschehn? Sag mir wo die Blumen sind? Mädchen pflückten sie geschwind Wann, wird man je verstehn? Wann wird man je, verstehn?
6.
Toutes les fleurs qui poussent reviennent comme les saisons Même si on les coupe, elles refleuriront Quand par amour on donne leurs cadavres jolis Toujours elles nous pardonnent de leur enlever la vie Leurs parfums angéliques de tout temps nous séduisent Illusions alchimiques qui jamais ne s’épuisent Elles pleurent souvent les choix que nous faisons Et rêvent que l’on soit un jour un peu moins cons Peut-être qu’elles sont là simplement pour rappeler Le décevant constat de notre humanité Un jour elles sont belles, mais sitôt contrariées Elles battent de l’aile, abdiquent sans batailler Ne sommes-nous pas les fleurs d’une autre dimension Fleurissant quelques heures le temps d’une chanson Accumulant amours, guerres et trahisons Pour oublier le jour où tous nous fanerons Je n’offre pas de fleurs aux gens que j’aime bien Elles me font trop peur, me rappellent la fin Je préfère des yeux les voir sans les toucher Laisser les vents joyeux abîmer leur beauté Le jour où sur la terre elles auront disparu Je sais, du moins j’espère, que nous n’y serons plus Que régnera en maître un silence grandiose Et qu’enfin pourront naître sans désordre les choses Le jour où sur la terre elles auront disparu Je sais, du moins j’espère, que nous n’y serons plus Que régnera en maître un silence grandiose Et qu’enfin pourront naître sans désordre les choses
7.
L'hiver 02:44
Ah ! que les temps s’abrègent Viennent les vents et les neiges Vienne l’hiver en manteau de froid Vienne l’envers des étés du roi Même le roi n’aura point oreille À maison vieille où déjà ta voix File un air de chanson d’amour Au rouet des jours Qui tourne à l’envers Dans le feu tout le bois passé Qui s’est entassé Au temps de nous deux Au jardin des vieux livres Fleur de gel et de givre Et par les nuits de haute rafale À la maison comme à ton traîneau J’attellerai comme une cavale La poudrerie et très haut Par-dessus les lacs, les bois, les mers, les champs, les villes, Plus haut que les plus hauts jeux du soleil qui dort immobile Nous irons par les chemins secrets de l’univers Pour y vivre le pays qui nous appelle à ciel ouvert Hors du temps, au gré de l’espace Fiers de nos corps plus beaux Éternels comme froids et glaces Seuls comme des oiseaux Vienne la blanche semaine Ah ! que les temps ramènent L’hiver !
8.
Aujourd’hui la neige revient Les froids du Nord, les vents malins Après quelques mois de répit Un nouveau royaume prend vie Une saison sans ta présence C’est fou combien pèse l’absence Une saison avec en plein cœur Un bouquet de tristes douleurs Tu sais, je suis comme un enfant, Abîmé par le poids du temps J’évite manèges et feux de joie Oui, j’avoue, j’ai perdu la foi Encerclé par d’immenses arbres Mon cœur est maintenant fait de marbre Et chaque nouvelle saison Me laisse un goût de trahison La mémoire est un spasme étrange Une pulsion mouvante qui change Abîmée par le mouvement Des jours, des mois, au fil des ans On se convainc de ceux qu’on aime Entre doux souvenirs et haines On se répare tant bien que mal On ferme les yeux et on avale Je quittais pour les Amériques Et tu étais ma république Avec toi sur ma caravelle Jusqu’à ce que mon courage chancelle Je portais fièrement mon drapeau Comme une nation sur mon dos Je ne voulais qu’être avec toi D’Argentine au Venezuela Mais le destin m’a rattrapé Je me suis trouvé propulsé Trop tôt, trop vite, trop au nord Mauvaise adresse, mauvais port Je croyais maîtriser la chance Je suis seul en Nouvelle-France Je voulais l’été, vient l’hiver À cela, je ne peux rien y faire Toi mon amour, toi ma jeunesse Je pense à toutes nos caresses À ton corps noyé de beauté À cette peau belle à croquer Tu es l’été et moi l’hiver Il faut courir vers ta lumière Les belles années passent vite C’est pourquoi il faut qu’on se quitte Je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime Je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime
9.
Je n’aurais jamais cru qu’on se rencontrerait Le hasard est curieux, il provoque les choses Et le destin pressé, un instant prend la pause Non je n’ai rien oublié Je souris malgré moi, rien qu’à te regarder Si les mois, les années marquent souvent les êtres Toi, tu n’as pas changé, la coiffure peut-être Non je n’ai rien oublié Rien oublié Marié, moi, allons donc, je n’en ai nulle envie J’aime ma liberté, et puis, de toi à moi Je n’ai pas rencontré la femme de ma vie Mais allons prendre un verre, et parle-moi de toi Que fais-tu de tes jours ? Es-tu riche et comblée ? Tu vis seule à Paris, mais alors ce mariage ? Entre nous, tes parents ont dû crever de rage Non je n’ai rien oublié Qui m’aurait dit qu’un jour, sans l’avoir provoqué Le destin tout à coup, nous mettrait face à face ? Je croyais que tout meurt, avec le temps qui passe Non je n’ai rien oublié Je ne sais trop que dire, ni par où commencer Les souvenirs foisonnent, envahissent ma tête Et mon passé revient du fond de sa défaite Non je n’ai rien oublié Rien oublié À l’âge où je portais que mon cœur pour toute arme Ton père ayant pour toi bien d’autres ambitions A brisé notre amour et fait jaillir nos larmes Pour un mari choisi sur sa situation J’ai voulu te revoir, mais tu étais cloîtrée Je t’ai écrit cent fois, mais toujours sans réponse Cela m’a pris longtemps, avant que je renonce Non je n’ai rien oublié L’heure court et déjà le café va fermer Viens, oui viens, je te raccompagne à travers les rues mortes Comme au temps des baisers qu’on volait sous ta porte Non, non je n’ai rien oublié Chaque saison était notre saison d’aimer Et nous ne redoutions ni l’hiver ni l’automne C’est toujours le printemps quand nos vingt ans résonnent Non, non je n’ai rien oublié Rien oublié Cela m’a fait du bien de sentir ta présence Je me sens différent, comme un peu plus léger On a souvent besoin d’un bain d’adolescence C’est doux de revenir aux sources du passé Je voudrais, si tu veux, sans vouloir te forcer Te revoir à nouveau, enfin, si c’est possible Si tu en as envie, si tu es disponible Si tu n’as rien oublié Comme moi qui n’ai rien oublié
10.
Dix ans qu’on ne s’est pas revus Dix ans déjà, qui aurait cru Le même café, la même rue qu’autrefois Est-ce une bonne idée, je ne sais pas C’était tellement bien, toi et moi Les histoires comme la nôtre ne s’oublient pas Me voilà assis seul à la table du café Où un jour nos vies, sans prévenir, se sont emmêlées J’esquive un sourire pensant à ce qu’on a été Et les souvenirs reviennent soudain par milliers Les amours restent en nous gravées Même si on tente d’oublier Oui, c’est vrai que tu m’as manqué Mais il faut savoir accepter Au loin je crois t’apercevoir qui marche sur le trottoir C’est fou, j’avais presque perdu espoir La même dégaine, le même sourire, quelques rides pour t’embellir Il est maintenant trop tard pour s’enfuir Nous voilà debout devant la table du café J’embrasse ta joue, même ton parfum n’a pas changé Je pousse un soupir, tout semble beaucoup trop léger Et les souvenirs reviennent soudain par milliers Les amours restent en nous gravées Même si on tente d’oublier Oui, c’est vrai que tu m’as manqué Mais un jour on cesse d’espérer J’avoue que le son de ta voix résonne encore en moi Que je cherche souvent tes bras les soirs où il fait froid Tu es encore plus beau qu’avant, c’en est presque troublant Nos phrases s’enchaînent en culbutant maladroitement Nous voilà assis face à face, un peu étonnés À demi transis, comme si rien ne s’était passé Je ne sais pas mentir, mon cœur peine à se maîtriser Et les souvenirs reviennent soudain par milliers Les amours restent en nous gravées Même si on tente d’oublier Oui, c’est vrai que tu m’as manqué À quoi sert maintenant de nier ? Dix ans qu’on ne s’est pas revus Dix ans déjà, qui aurait cru Le même café, la même rue qu’autrefois
11.
12.
13.
Youkali 05:20
C’est presque au bout du monde Ma barque vagabonde Errant au gré de l’onde M’y conduisit un jour L’île est toute petite Mais la fée qui l’habite Gentiment nous invite À en faire le tour Youkali, c’est le pays de nos désirs Youkali, c’est le bonheur, c’est le plaisir Youkali, c’est la terre où l’on quitte tous les soucis C’est, dans notre nuit, comme une éclaircie L’étoile qu’on suit, c’est Youkali Youkali, c’est le respect de tous les vœux échangés Youkali, c’est le pays des beaux amours partagés C’est l’espérance qui est au cœur de tous les humains La délivrance que nous attendons tous pour demain Youkali, c’est le pays de nos désirs Youkali, c’est le bonheur, c’est le plaisir Mais c’est un rêve, une folie Il n’y a pas de Youkali Mais c’est un rêve, une folie Il n’y a pas de Youkali Et la vie nous entraîne Lassante, quotidienne Mais la pauvre âme humaine Cherchant partout l’oubli A, pour quitter la terre Su trouver le mystère Où nos rêves se terrent En quelque Youkali Youkali, c’est le pays de nos désirs Youkali, c’est le bonheur, c’est le plaisir Youkali, c’est la terre où l’on quitte tous les soucis C’est, dans notre nuit, comme une éclaircie L’étoile qu’on suit, c’est Youkali Youkali, c’est le respect de tous les vœux échangés Youkali, c’est le pays des beaux amours partagés C’est l’espérance qui est au cœur de tous les humains La délivrance que nous attendons tous pour demain Youkali, c’est le pays de nos désirs Youkali, c’est le bonheur, c’est le plaisir Mais c’est un rêve, une folie Il n’y a pas de Youkali Mais c’est un rêve, une folie Il n’y a pas de Youkali
14.
Pépiphonie 04:27
L’entends-tu ? Elle est là C’est la Pépiphonie La reine mélancolie Impératrice de la nuit L’insomnie qui nous tient Quelques regrets lointains Maîtresse d’une guerre sans fin Entre joie et chagrin Je l’entends, je l’entends Cette douce musique Qui résonne comme un hymne dans la nuit Pépiphonie, Pépiphonie Pépiphonie, Pépiphonie L’entends-tu ? Elle est là C’est la Pépiphonie Quand la peine prend vie, c’est là qu’elle nous sourit Elle arrive doucement par jour de mauvais temps Elle réveille les orages, les tempêtes, les volcans Je l’entends, je l’entends Cette étrange musique Comme le vent qui souffle dans la nuit Pépiphonie, Pépiphonie Pépiphonie, Pépiphonie L’entends-tu ? Elle est là C’est la Pépiphonie Un mirage, une envie Quelques rêves meurtris Elle nous quitte au matin Et reprend son chemin Quand le soleil s’éteint La voilà qui revient Je l’entends, je l’entends Cette triste musique Comme des pleurs qui résonnent dans la nuit Pépiphonie, Pépiphonie Pépiphonie, Pépiphonie Pépiphonie, Pépiphonie Pépiphonie, Pépiphonie

about

L’heure mauve est une œuvre musicale de Pierre Lapointe qui accompagne l’installation immersive de Nicolas Party exposée au Musée des Beaux-Arts de Montréal. Chacune des salles « mise en scène » par Nicolas Party a inspiré Pierre Lapointe à réinterpréter un classique de la chanson, en plus de lui inspirer une nouvelle composition. Les interprétations des classiques ont été choisies dans l’optique de rendre hommage à certains des plus grands maîtres de la chanson et de la musique classique. Aznavour, Léo Ferré, Erik Satie, Félix Leclerc et Gilles Vigneault pour n’en nommer que quelques-uns. De la même manière que son acolyte artiste visuel, Lapointe a créé cet album avec la volonté de mettre en valeur une certaine vision du classicisme, tout en restant définitivement contemporain. Tout comme le fait Nicolas Party dans son exposition, Pierre tente de traduire une certaine mélancolie somptueuse et envoûtante. L’album est composé de deux pièces instrumentales et 12 chansons, dont une en Allemand.

credits

released February 7, 2022

Réalisation: Philippe Brault
Prise de son: Ghyslain Luc Lavigne et Philippe Brault
Mixage: Ghyslain Luc Lavigne
Mastering: Marc Theriault, Le Lab Mastering

Assistant à la prise de son, studio Piccolo: Gabriel Dubuc
Assistante à la prise de son Studio PM: Mathilde Lemieux

Enregistré au Studio Piccolo, au Treatment Room, au Studio L’gros,
au Studio PM et chez Pierre Lapointe

Arrangements: Philippe Brault
Sauf Youkali et Pépiphonie par Guido Del Fabbro
Et L’hymne au printemps par Joseph Marchand

Musiciens:

Pierre Lapointe: Voix, piano sur L'hymne à l’automne

Philip Chiu: Piano

Joseph Marchand: Guitares

José Major: Batterie et percussions

Philippe Brault: Basse, glockenspiel programmation électronique sur L’heure mauve 22

Denis Ferland: Guitare classique sur Pépiphonie

Quatuor Molinari: Cordes sur Youkali
(Olga Ranzenhofer – violon, directrice artistique, Antoine Bareil - violon, Frédéric Lambert - alto et Pierre Alain Bouvrette - violoncelle)

Ensemble à cordes:

Violons: Mélanie Bélair, John Corban, Lizann Gervais, Dominic Guilbault

Altos: Ligia Paquin, Bojana Milinov

Violoncelles: Sheila Hannigan, Annie Gadbois

Contrebasse: Yannick Chênevert

Ensemble de vents:

Flute: Jocelyne Roy
Clarinettes: Guillaume Bourque
Hautbois: Mélanie Harel
Cor: Jocelyn Veilleux
Trompette: David Carbonneau
Trombone: Renaud Gratton

Choeur (Pépiphonie)

Sopranos: Emily Wall, Bronwyn Thies-Thompson, Kimberley Lynch

Altos: Angèle Trudeau, Maddie Studt, Rebecca Bain

Ténors: Pierre Thibaudeau, Kerry Bursey, Jean-Sébastien Allaire

Basses: David Cronkite, William Kraushaar, John Giffen

Ténor solo: Haitham Haidar

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Pierre Lapointe Montreal, Québec

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